Hyères les Palmiers
La Londe les Maures
Bormes les Mimosas
Le Lavandou
Le Rayol Canadel
Cavalaire sur Mer
Saint Tropez
Flore terrestre sur la côte varoise

La végétation méditerranéenne a été modelée depuis plusieurs millénaires par les activités humaines comme l'agriculture ou le pastoralisme. La flore littorale échappe beaucoup plus que la flore de l'intérieur des terres à la nature des sols (siliceux ou calcaires), car un facteur écologique conditionne la répartition des plantes en bord de mer : la présence de sel.

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Les terrains silicieux . Les terrains calcaires
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. Les terrains salés
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.Les terrains siliceux

Le Chêne liège (Quercus suber)
Les forêts naturelles, les subéraies qu'il forme ne sont pas denses et sont envahies de maquis. Il exige des pluies abondantes et préfère un sol siliceux. Il est répandu dans l'est varois. Il est reconnaissable à son épaisse couche de liège qui lui vaut son premier écorçage vers ses 20 ans ; puis tous les 13-14 ans, il produira un liège utilisable ; entre les deux, il aura le temps de refaire une couche de liège épaisse de 5 cm environ. Le Var, grâce au massif des Maures, était au début du siècle un haut lieu de production de liège et de sous-produits agglomérés. Cet arbre affectionne les sols siliceux profonds.
• Le Pin maritime (Pinus pinaster)
Il remplace le pin d'Alep sur sols siliceux. Il peut former des forêts mixtes avec le chêne vert. Ses aiguilles sont longues et épaisses, ses cônes sont gros et son tronc noir. Malheureusement ils dépérissent souvent, attaqués par une cochenille ; plus de 120.000 hectares ont été détruits dans le Var et les Alpes-Maritimes en une trentaine d'années. Le chêne liège, alors avantagé, lui dérobe la place.

• La Myrte (Myrtus communis)

C'est un arbuste à feuillage persistant et aromatique. Elle était pour les Grecs, dans l'Antiquité, le symbole de l'amour et de la gloire. Ses feuilles ovales et pointues sont brillantes ;
la nervure principale est très marquée.
Ses nombreuses fleurs blanches produisent des petites baies noir bleuâtre. Son huile essentielle est utilisée contre les affections bronchiques. Elle fait partie du groupement à lentisque et préfère éviter le calcaire.
• Le Mimosa des fleuristes (Acacia dealbata)
Cet arbre, à croissance rapide, est originaire d'Australie. Il est sensible au froid. Naturalisé dans les Maures et l'Estérel, il a tendance à envahir le milieu naturel. Sa floraison est hivernale ; son parfum est prononcé.
• La Bruyère arborescente (Erica arborea)
Elle est souvent associée à l'arbousier sur des sols pauvres en calcaire ; Son écorce est rougeâtre ; ses feuilles ont un sillon sur leur face inférieure ; ses tiges sont poilues. Quand elle se développe, elle fait évoluer le sol vers le type " terre de bruyère", terre acide peu favorable à la pousse d'arbres nobles.
• La Lavande des Maures (Lavandula stoechas)
Moins odorante que les autres lavandes, elle pousse sur sols siliceux souvent dans les sous-bois de pins. Elle se reconnaît à son toupet violet au sommet de son épi de fleurs. Elle est de la même famille que le thym ou le romarin.
• L'Arbousier (Arbustus unedo)
Son écorce est caractéristique : elle a de fines crevasses. C'est l'un des rares arbustes dont on peut observer en même temps les fleurs (des clochettes blanches) et les fruits. Ses fruits comestibles, les arbouses, rougissent au soleil d'automne. Il n'affectionne pas les terrains calcaires, mais aime la compagnie du chêne-liège.

.Les terrains siliceux ou calcaires (espèces ubiquistes)

Les végétaux sont souvent sculptés par le vent ; ils prennent des formes souvent prostrées, pouvant aller jusqu'à former des bonsaïs naturels. Les branches trop exposées aux vents se dessèchent: c'est l'anémomorphose.
• Le Pin d'Alep (Pinus halepensis)

C'est le conifère le plus répandu et le plus important des côtes rocheuses chaudes et sèches. Parfois on le trouve torturé par les vents, accroché sur un flanc de falaise, et on a du mal à imaginer d'où il tire sa subsistance. Il n'est pas exigeant sur la nature des sols, mais préfère la présence de calcaire. Il peut prendre un port en drapeau dû à l'anémomorphose ou bien il se tapit au ras du sol pour avoir moins de prises au vent. À l'abri, au milieu de ses congénères, il sera droit et élancé, pourra atteindre 20 m. de haut. La germination de ses graines est favorisée par le passage du feu. Son sous-bois est formé de maquis bas. Autrefois il était planté pour l'extraction de sa résine.
• Le Cyprès (Cupressus sempervirens)
Il peut pousser spontanément sur des calcaires fissurés ou des falaises rocheuses. Il est facilement reconnaissable à son port magnifique.
• La Passerine (Thymelaea hirsuta)
C'est une plante buissonnante. Ses toutes petites feuilles épaisses velues sont imbriquées sur la tige. Elle n'aime que les endroits les plus chauds. C'est une espèce protégée.
• Le Chêne vert ou Yeuse (Quercus ilex)

Cet arbre peut atteindre plus de 20 mètres. C'est de lui que vient le terme de garrigue. Sa répartition correspond bien à l'aire méditerranéenne. Ses feuilles ont des formes très variables selon leur situation sur l'arbre : elles sont vert sombre et luisantes dessus et grises et poilues dessous ; cela permet de diminuer leur évapotranspiration. Cet arbre préfère les substrats calcaires, mais ne déserte pas les siliceux. Les chênaies vertes ne sont pas favorables aux incendies et à l'érosion des sols. Son bois très dur sert à la fabrication d'outils et a été longtemps exploité comme bois de chauffage.
• La Luzerne arborescente (Medicago arborea)
Elle est originaire de Turquie et se présente sous la forme d'un arbrisseau. Elle n'est spontanée que sur le littoral. Elle a des feuilles à trois lobes, des fleurs d'un jaune soutenu, qui donneront des gousses spiralées (1 tour), assez larges.
• Le laurier-tin ou la Viorne-tin (Viburnum tinus)
Cet arbrisseau à feuilles persistantes se remarque, lors de sa floraison, par ses grandes têtes florales blanches qui donneront de petites baies bleu métallique. Ses feuilles persistantes sont velues sur leur face inférieure.
• Le Lentisque (Pistacia lentiscus)
C'est un des arbustes les plus caractéristiques de notre région. Ses feuilles persistantes sont vertes et foncées. Il a une odeur de résine. Ses fleurs blanches sont en grappe et donneront des petits fruits rouges puis noirs. Sa résine donne une gomme : la gomme de Kios, que l'on utilise en soins dentaires et pour la fabrication du chewing-gum. On le trouve souvent associé à des oliviers sauvages et à des chênes verts.
• La Garance voyageuse (Rubia peregrina)

Elle est souvent associée au chêne vert. Cette liane tient son nom du fait qu'elle a de tout petits crochets qui lui permettent de s'accrocher au premier voyageur qui passe. Ses feuilles sont regroupées par 4 sur sa tige à section carrée. Ses fleurs jaune pâle donneront des petites baies. Elle était cultivée autrefois pour produire une teinture rouge à partir de ses racines. Elle est bien connue des peintres.
• Le Fragon ou Petit houx (Ruscus aculeatus)

C'est une plante ligneuse verte en touffe. Ses fausses feuilles piquantes et aplaties portent les fleurs et les fruits.
• Le Liseron de Provence (Convolvulus althacoïdes)

Il aime faire bronzer ses corolles roses près de la mer. Sa tige est couchée ou grimpante. Ses feuilles supérieures sont profondément divisées; les inférieures sont en forme de cœur.
• L'Orobanche(Orobanche rapum-genistae)
Cette plante parasite, sans chlorophylle, ressemble à une tige d'orchidée rousse. Elle porte de nombreuses écailles brunes. Ses fleurs peuvent être jaunes ou roses. Elle vit grâce à la plante qu'elle parasite.
• Le Pittospore (Pittosporum tobira)
Il est d'origine chinoise. Très rustique avec ses feuilles coriaces vertes et foncées, il est capable de se ressemer. Ses fleurs blanches à beiges sont très odorantes. On le retrouve souvent planté dans les espaces verts ou dans nos jardins.
• La Salsepareille (Smilax aspersa)
Cette plante a été rendue célèbre grâce aux schtroumpfs : ces petits bonhommes bleus en font une soupe ! Cette liane épineuse a des feuilles en forme de cœur, plus ou moins triangulaires. Elle aussi s'accroche aux buissons par des vrilles.
• L'Armoise arborescente (Artemisia arborescens)
On ne la trouve que sur les rochers maritimes du Var. Elle a été sûrement naturalisée. Elle forme des touffes en coussinet. Elle est odorante, ligneuse. Ses feuilles blanchâtres sdivisées en segments peuvent faire croire à première vue qu'elle pique.

.Les terrains calcaires

L'Olivier (Olea europaea)
Cet arbre, cultivé depuis l'Antiquité, est le symbole de la paix et de l'immortalité car il a une croissance lente. Ses feuilles sont vertes dessus et argentées dessous. Sa forme sauvage d'origine, l'oléastre, qui fait partie de la brousse littorale et reste généralement à la taille d'arbuste, est assez rare. On sait qu'il est présent en Provence depuis au moins 10 000 ans. Son huile a toujours été une des richesses des terres méditerranéennes. C'est pour elle qu'il a été cultivé depuis les Grecs. L'olivier était rarement cultivé seul, mais plutôt en association avec des vignes et des arbres fruitiers.
• L'Aphyllante de Montpellier (Aphyllantes monspeliensis)
Elle pousse en touffes souvent dépourvues de feuilles. Bleues, ses fleurs colorent les garrigues à romarin au printemps et au début de l'été. Elle est souvent dans la garrigue, accompagnant les chênes pubescents.
• Le Pin parasol ou Pin pignon (Pinus pinea)
L'arbre est assez étroitement lié aux sols sableux littoraux ; il rentre peu à l'intérieur des terres. Son port, qui le caractérise, lui permet de prodiguer une ombre généreuse du haut de ses 30 mètres. Son sous-bois est un maquis bas. Les pignons entrent dans des recettes provençales de pâtisserie ou de confiserie.
• Le Buis (Buxus sempervirens)
Petit arbuste (1 à 3 m.), à petites feuilles persistantes, ovales, vert foncé, luisantes et opposées. Ses fleurs jaunâtres sont à l'aisselle des feuilles. On le trouve plus souvent sur sols calcaires où il remplace les chênaies pubescentes dégradées. Son bois est très dur ; on en fait des cochonnets (" le petit " à la pétanque !), mais aussi des chapelets.
• Le Lotier (Lotus sp.)
Le lotier est une plante herbacée qui fait partie de la famille des légumineuses. Il existe plusieurs espèces généralement à fleurs jaunes, qui donneront des fruits ressemblant à des petits haricots.
• Le Chêne kermès (Quercus coccifera)
On retrouvera cet arbuste, le plus petit des chênes, dans le cas d'une dégradation de la chênaie verte ou en sous-bois d'une pinède. Il peut constituer des taillis très denses et impénétrables à cause de ses petites feuilles coriaces et épineuses. Son nom vient de la galle causée par une cochenille ; celle-ci récoltée servait à la fabrication d'une teinture.


. Les terrains salés (sansouires)

Ces plantes supportent la présence de sel ou en ont besoin pour se développer.
• La Salicorne (Arthrocnemum sp.)

Cet arbuste compact est caractéristique des sansouires. Il pousse donc sur terrain salé. On peut déguster la salicorne en salade ou préparée comme des haricots verts.
• L'Arroche halime (Atriplex halimus)
Cet arbuste est souvent planté comme haie au bord de mer car il résiste au sel. Ses feuilles blanches et argentées, sont assez épaisses et sont alternées le long de la tige. Il fait des grappes de fleurs jaunes en fin d'été et peut atteindre 2 mètres de haut.
• L'Obione (Halimione portucaloides)

Elle constitue des massifs argentés denses, souvent couchés au sol, qui présentent des touffes en forme des coussins. Elle ressemble à l'arroche halime avec des feuilles plus étroites et plus charnues.
• Le Jonc aigü (Juncus acutus)

Sur le littoral, il délimite souvent le passage de l'eau saléeà l'eau douce. Il forme une touffe de feuilles en forme d'aiguilles pouvant atteindre plus d'un mètre de haut.


.Les terrains humides

Le Roseau (Phragmites australis)
Il forme des roselières au bord des marais du littoral. Il abrite souvent des oiseaux nicheurs. Il était autrefois utilisé pour le recouvrement des toitures. Il n'a pas forcément les pieds dans l'eau. Il ressemble beaucoup à la canne de Provence, mais sa tige est plus fine.
• La Canne de Provence (Arundo donax)
La plus grande de nos graminées (jusqu'à 5 m.) a de grosses tiges ligneuses. Elle est utilisée pour fabriquer des anches pour les instruments de musique, mais aussi des cannisses et des tuteurs. Elle aime l'humidité.
• Le Laurier rose (Nerium oleander)

Cet arbuste à tige droite et à feuilles longues et persistantes se retrouve souvent planté dans nos jardins, mais il est spontané au bord des petits cours d'eau temporaires : les oueds. Ses superbes fleurs sont blanches, roses ou rouges. C'est une plante très toxique : des soldats de Napoléon n'avaient pu livrer bataille, empoisonnés, après avoir préparé leur repas avec des tiges de Laurier rose. Ces plantes sauvages sont protégées. Espèce sauvage protégée.
• L'Arum à capuchon ou l'Arum arisarum (Arisarum vulgare)
C'est une petite plante vivace, facile à reconnaître lors de sa floraison. Sa fleur a une forme de capuchon.
• Le Figuier (Ficus carica)
C'est un pionnier. Sa dissémination se fait grâce aux oiseaux. Cet arbre a besoin d'un petit insecte (le blastophage) pour se reproduire et vice-versa. L'insecte féconde les fleurs qui se trouvent à l'intérieur de la figue et y pond ses œufs
• L'Acanthe (Acanthus mollis)
Cette plante vivace aime grandir dans les taillis, les forêts clairsemées, les lieux frais. Elle a de très grandes et belles feuilles qui sont à l'origine de l'inspiration du style corinthien
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